L’acceptation, une notion fréquente, mais souvent mal comprise
Beaucoup de professionnels du bien être, psychologues, …, parlent de l’acceptation de la maladie comme le premier pas vers la guérison. Seulement, l’acceptation peut-être très mal comprise, et de ce fait déboucher sur la réaction inverse de celle espérée.
Tout est dans l’état d’esprit
Lorsque l’on vit une expérience difficile, nombreux professionnels de la santé nous disent d’accepter cette situation, et d’ailleurs les maîtres spirituels font de même.
Seulement, l’acceptation d’un processus ayant pour but de mieux le vivre, en en comprenant les enjeux profond marche très bien, mais se trouve à l’opposé de l’acceptation répandue de nos jours, consistant à dire “c’est la vie, faut accepter”, autrement dit le fatalisme “karmique”.
Si l’on regarde ces deux formes d’acceptations, les états d’esprit qui se trouvent derrière chacune sont presque à l’opposés l’un de l’autre : Accueil et compréhension face à résignation et fatalisme.
Alors c’est quoi l’accueil ?
Il s’agit de comprendre le sens profond de la situation et ce qu’elle vise à m’apporter : toute expérience contient en elle un message pour me guider dans mon évolution personnelle. Et, si cela est tout de suite possible, comprendre ce message, mais il peut être trop intense et encore trop tôt pour que ce message soit réellement compris, c’est à dire non pas mentalement, mais bien intégré émotionnellement.
Attention, accueillir dans l’amour, signifiant “aimer la situation” peut-être très mal compris : en effet, en français aimer quelque chose signifie y prendre du plaisir. Ce n’est pas du tout de ça qu’il s’agit ici, la situation n’est pas forcément plaisante, pas forcément confortable. Mais dès lors que l’on en comprends le sens profond, il est possible de lui envoyer de l’amour. Finalement, c’est en cela que consiste le pardon !
Par ailleurs, le but n’est pas de guérir dans le sens “ne plus être atteint de cette maladie”. Il s’agit bien sûr de l’une des issues possibles, mais le but, c’est bien d’accueillir l’état, et donc de l’autoriser, de ne plus considérer que celui ci empêche de vivre et d’être heureux. Rappelons nous, le bonheur, c’est aimer la Vie quoiqu’il se présente.
Tout cela, bien entendu n’est jamais évident à faire, surtout directement après une expérience particulièrement inconfortable, et nécessite un certain travail émotionnel, une prise de recul sur les événements. Et pour ce faire bien entendue, être aidé d’outils de gestion émotionnelle pour retrouver son propre bien-être marche particulièrement bien.