La pensée positive face à la pensée négative

Tout le monde connaît cette fameuse maxime, « voir le verre à moitié plein plutôt que le verre à moitié vide », mais, est-ce bien ici le seul choix ?

Ne s’agit-il pas en fait d’une vision un peu trop limitante ?

D’une part, ce choix est disponible, en effet, mais uniquement au moment où le verre est déjà partiellement vidé. Bon, au tout début me direz-vous, le verre étant totalement plein, pourquoi se plaindre ? Finalement, nous avons surtout tendance à nous plaindre quand nous sommes à vide (enfin, verre vide 😉 ).

Mais cette vision des choses reste tout de même assez négative dès lors que le verre est finalement vide, car il devient difficile de se réconforter par le fait qu’il reste quelque chose à boire.

Est-on en fin de compte voués à se plaindre de l’existence, ou cette vision des choses, simpliste, ne nous apporte-elle pas la bonne réponse ?

Une autre manière de voir les choses, où l’existence d’un choix supplémentaire

La vie n’est faite que d’expériences, et chacune d’elle nous apprend quelque chose sur nous-même.

Même s’il est parfois difficile de comprendre pourquoi nous vivons, ou pourquoi nous avons vécu tel ou tel drame, tel ou tel moment difficile, cela ne veut pas dire qu’ils ne nous ont rien appris et rien apporté.

Partant de ce principe, il est alors possible d’avoir une nouvelle compréhension, une nouvelle lecture de ce qu’est le « verre à moitié vide » et le « verre à moitié plein », et même de prendre le verre lui même en compte, dans sa globalité.

La « consommation du verre » peut s’apparenter à notre vie, et le niveau actuel du verre, là où nous en sommes au sein de celle-ci.

Le verre à moitié vide représente alors l’ensemble des expériences vécues jusque là, et qui nous ont conduites à cet instant précis, l’état du verre. Le verre à moitié plein représentant dans ce cas ce qu’il nous reste à vivre comme expériences.

Dès lors, il est possible de ne pas « voir le verre à moitié plein plutôt que à moitié vide », mais bien de le considérer dans sa globalité. Comment faire cela ?

Une vision plus globale, permettant une meilleure acceptation

Je vous propose de remercier pour avoir eu l’occasion de vider la première moitié du verre, qui nous à amené jusqu’à cet instant précis, et de remercier pour la moitié du verre qu’il nous reste à vider.

Finalement, il s’agit d’un état d’esprit différent, plus global, dans lequel nous remercions pour avoir vécue la vie, ainsi que les expériences la constituants jusque maintenant, ce qui nous à amené à cet moment présent; et de remercier pour l’ensemble des choses qu’il nous reste à vivre, sachant que toute la vie n’est qu’un ensemble d’expériences visant uniquement à nous grandir.

Une « simple » question d’émotions

Vous me direz certainement que si c’est presque simple à dire, le comprendre et l’accepter sont plus difficiles, et le mettre en œuvre encore plus…

Pour être capable d’accepter le principe, déjà, une remise en question de notre propre vie et de la vision que nous en avons est nécessaire. Il s’agit en effet de passer du stade de la victimisation au stade de l’acteur acceptant de vivre des expériences qui le font grandir, même si celles-ci sont très désagréables.

Cela rappelle bien entendu la vision de l’univers et de la vie, disant que nous créons nous-mêmes notre réalité.

La seconde chose ensuite c’est d’être capable de véritablement tirer le profit de ces expériences, et donc d’arrêter de ruminer, et de pardonner (à soi, aux autres, à la vie, …). Pour ce faire, toutes les méthodes d’aide et de gestion émotionnelle, méditation, relaxation, pourrons vous accompagner efficacement. Bien entendu de mon côté je peux vous proposer la Trame, tout en sachant qu’il faut aussi que vous trouviez l’outil, la démarche adaptée à votre vie, votre personne.